Des raisons de visiter le Moyen-Orient

Des raisons de visiter le Moyen-Orient

 

 

 

Cette région exerce une fascination sur les occidentaux depuis longtemps. Aujourd’hui, de nouvelles expériences au milieu de ses dunes de sables attirent encore.

 

L’Arabie saoudite

 

La plupart des millions de personnes qui s’y rendent chaque année y vont pour le hajj, le pénible pèlerinage de la Mecque. Depuis 2019, le royaume a commencé à délivrer des visas, et a assoupli les codes vestimentaires publics afin que les femmes n’aient plus besoin de porter des robes abaya de la tête aux pieds. Il y a un pragmatisme derrière cela : le pays s’éloigne de sa dépendance au pétrole, se préparant à l’avenir avec des projets tels que Neom, une mégalopole émergente construite sur des énergies renouvelables. Une autre initiative, le Red Sea Project, place un archipel de récifs tropicaux sur la carte du voyage durable dans les traces d’hurghada, mecque de la plongée en Egypte. Une chose est sûre : Les paysages et les sites historiques saoudiens – les maisons en pierre corallienne du quartier Al-Balad de Djeddah, le fort médiéval Diriyah; les sinistres ruines de grès et les formations rocheuses de Madain Saleh, et Al Ula (le cadre enviable d’un nouveau festival de musique et d’art) sont fascinants.

 

Le Koweït

 

Ce minuscule pays possède l’une des scènes gastronomiques les plus pointues du Moyen-Orient, alimentée par des entrepreneurs avisés et une riche clientèle. Des pop-ups apparaissent et disparaissent chaque mois, mais ceux qui sont devenus plus permanents comprennent White Robata, du restaurateur Basel Alsalem et le Anaar d’inspiration persane. C’est une ville qui privilégie les recettes authentiques des chefs locaux. Le Dar Hamad, dans une maison familiale restaurée au bord de la mer, revisite des plats traditionnels. 

 

Les musées futuristes

 

Le Musée national du Qatar conçu par Jean Nouvel ressemble à un spatioport pangalactique, un empilement de soucoupes volantes attendant l’autorisation de décoller. La structure est inspirée des roses du désert, ces formes cristallines miraculeuses qui fleurissent dans le sable. Pendant ce temps, le Musée du futur de Dubaï est un œil géant, axé sur les solutions au changement climatique, tandis que le Musée de Petra, aux formes basses, vous présentera un exposé sur la gestion de l’eau des Nabatéens. Mais ce sera  Le Guggenheim d Abu Dhabi qui fera sensation pour son ouverture prévue pour 2022 dans les Émirats arabes unis.

 

Le Néguev

 

Les Nabatéens, l’ancien peuple qui a construit Pétra, utilisaient le désert du Néguev comme halte pour les caravanes alors qu’ils coupaient une bande à travers la région sur la route de l’encens. Pour les voyageurs modernes, le Néguev, qui constitue la majeure partie du sud d’Israël, n’était guère plus qu’un lieu de ravitaillement en route de Tel Aviv à la ville balnéaire d’Eilat, sur la mer Rouge. Il attire désormais une meute de jeunes qui se rend au festival de musique InDNegev, pour dormir sur le sable et observer les pluies de météores, et pour déguster du vin à la Carmey Avdat Winery, où des agriculteurs pratiquant l’irrigation au goutte-à-goutte ont fait pousser des raisins en pleine nature. 

 

Les aventures bédouines

 

La culture bédouine semi-nomade est un élément clé de l’identité du Golfe, il est donc logique que ses coins sauvages se tournent souvent vers ses campings traditionnels pour s’en inspirer. Au Sedr Trailers Resort et Damani Lodges à Hatta, une enclave de Dubaï axée sur l’aventure dans les montagnes Hajar, les clients séjournent dans des cabanes avec des foyers et des Airstreams reconvertis avec des porches en chaume. On retrouve une philosophie similaire, mais un style très différent, au nouvel Al Badayer Oasis, qui ressemble à un château arabe au cœur du désert de Sharjah, où les meilleures chambres sont les tentes dignes de la Route de la soie, avec une vue imprenable sur les plus grandes dunes de sable des Émirats.